L’Askopot version Ohio State of Mind

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Je quitte le sein duveté de ma voix lactée, cette vestale qui me chanta la douceur de la féminité le temps mon exil éphémère dans la galaxie de ses délices. Mon Askopot se rouille, il faut partir. Je perce le plafond céleste, pas un regard en arrière. Le voyage vers Térébron est un parcours initiatique, je ne pouvais m’appesantir plus encore dans le confort d’un genre. La chevauchée de mon Askopot est endiablée, il ressent ma faiblesse, le mirage du demi-tour. Je tombe dans une transe, déjà en manque, tous ces souvenirs m’élancent. L’Askopot est seul maître de nos destins en l’air. Il bouscule la quiétude du si haut, il déploie tous ses capteurs sonores, une vibration chatouille le radar de ma somnolence, un signalement pour mon vaisseau. Il se rue sur cette petite planète sombre, j’entends les beats rock, mon sevrage est devant nous. Nous arrivons sur Oh-io 2, îlot spatial abritant les rejetons des Black Keys et de Jessica Lea Mayfield, bref une descendance de talent. Par-delà les souvenirs, il y a toujours des souvenirs…

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