J(eremy)-J(ay), le jedi du lo-fi

Airwalker – 2007

Oubliez les sons aseptisés de la pop actuelle, Jeremy Jay débarque de la planète lo-fi et produit un son résolument “sale”… Jeremy Jay veut se démarquer des standards de notre temps, se laissant aller à un soupçon de nostalgie musicale! Un son brut qui privilégie une pureté totalement dissonante…

Gallop – 2009

Jeremy Jay est dissonant… Il a grandi sur ce fil prêt à lâcher et imprègne toute ses compositions de cette fausse fragilité, maîtrisée d’un bout à l’autre. Pour celui qui a passé son enfance à Los Angeles, parlant exclusivement en français, la dissonance est une marque de fabrique, un véritable engagement musical, et plus encore, un mode de penser  la propagation de ses pirouettes stylistiques.

Can we disappear – 2007

Il s’agit bien plus que d’un parti pris, d’un positionnement sur une scène encombrée par les groupes rock-garage à l’indie fade et usé… mais d’une ouverture sur un monde magique et énigmatique, où les ombres et fantômes de nos fantasmes endormis croisent la voix frêle (à la limite du murmure) d’un jeune homme brisé…

Beautiful Rebel – 2008

… et un peu rebelle. Jeremy Jay refuse l’uniformité des créations d’aujourd’hui, la conformité d’un son electro-rock dévitalisé. A moitié endormi ou à moitié réveillé? Totalement éclairé sur la démarche qu’il entreprend, le jeune loup lo-fi embrasse un postulat sentimental et nourri son penchant romantique. Une balade pittoresque, que le maître Jay se plaît à déballer sans ambages, avec l’idée du drame anodin des vies ternies d’aujourd’hui… La légèreté du lo-fi fait abdiquer les artifices de toujours pour ouvrir sur une parenthèse de plaisir qui nous empêche de savoir si nous sommes plongés dans un rêve enfantin ou dans l’anodin de nos pensées embrumées. Une ode d’autrefois…

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