La culbute de l’Askopot sur Afrikaans

craziness

Qu’il est bon de se dégourdir les carburateurs à mille lieues des parasites de la controverse égotique. Nous sommes perdus au milieu des étoiles filantes, on passe le temps avec des vieux tubes perdus dans le continuum temporel, un air de 4 Non Blondes, un morceau d’éphémère ingéré pour faire culture, pour raccrocher mes souvenirs, “and I take a deep breath and I get real high, and I scream from the top of my lungs, what’s going on ? Hey yeah yeahhh !”. Eh oui dans l’espace, je me berce avec les cultes mélodiques d’antan, pas si vieux, déjà des vestiges. Je prends garde à ne pas endommager l’édifice cosmique, et pourtant j’ai cette envie de hausser le ton, de surfer sur le vibrato spatial, mais je laisse à mon Askopot sa part de bonheur, à travers l’immensité parcourue de poussières astrales. Emmêlé dans la confusion de mauvais sons dont je suis le seul responsable, je n’aperçois pas le globe andrinople qui, en contrebas, balance des beats efficaces. Comme à son habitude, mon sémillant Askopot rue dans les brancards et se pose sans mon intervention. Et là je prends un bain d’unité dans la diversité, un bien commun que la gravité semble ramollir tant les voix blanches censurent l’ébènité de compères qui vivotent à l’ombre d’idoles factices. Le son est là, l’idéal se fait timide, je profite de l’instant sans me méprendre sur des espoirs déçus, des espoirs abîmés là où la justesse supplée la justice… 

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